Sa femme était sexy. Très sexy. Il lui disait souvent, seulement aujourd'hui avec ce short, il craquait. Il voulait le lui enlever. D'ailleurs, il lui donna une fessée et la regarda avec ce regard que seul lui pouvait avoir.

« Je vais te l'enlever ce soir et hum... »

Elle savait ce qui allait lui arriver. Il n'y avait pas de doute la dessus. Il pensa soudainement à l'argent qu'il avait confié à son fils. Il avait un peu peur de ce qu'il allait acheter avec. C'était un adolescent, c'était tentant d'aller prendre de l'alcool et de se saouler au parc ou à la plage. Il l'avait fait lui même. Seulement Abi tenta de le rassurer, pas les bons arguments pour la bonne raison que...

« Je lui en achète déjà alors il n'achètera pas ça. »

Walter avait décidé d'acheté des magasines coquins à son fils pour ne pas qu'il ai à le faire et qu'il préférait prendre des trucs classes plutôt que trash. C'était un peu sa manière d'éduquer son fils, de lui apprendre à poser ses yeux correctement sur une femme. Les femmes étaient des pierres précieuses aux yeux des Andersen et il faisait parti de la famille. Bon, après il n'était pas stupide, il savait bien que les magasines n'étaient pas là pour la décoration, il s'en servait pour se faire du bien. Et alors ? Il se touchait seul dans sa chambre. C'était un adolescent comme les autres, avec ses hormones et ça le travaillait. Jusqu'à présent, il n'avait jamais trop fait de conneries, alors il le laisserait faire aussi longtemps qu'il en aurait besoin. Surement jusqu'au jour ou il trouvera une copine.

« Tu te souviens de la fille qu'il voyait ? Il n'en parle plus. Tu crois que c'est fini ? »

Chloé la studieuse releva le bout du nez et répondit à son père à la place de sa mère. Apparemment oui, parce que la jeune fille avait déménagé dans un autre état, mais les deux adolescents s'étaient promis de se retrouver dans le futur. Walter sourit, parce que ça lui rappelait un peu son histoire avec sa propre femme. Deux pays différents et pourtant un amour assez fort pour qu'ils s'attendent six mois avant de se retrouver et de pouvoir s'aimer pour toujours.

« Parce que je ne voulais pas qu'il achète des magasines porno dégueulasse. »

Walter devait se défendre, mais sans attaquer, parce qu'il comprenait sa femme dans un sens. Elle ne voulait pas le voir grandir, alors le savoir en voie pour être sexuellement actif. Il préférait le savoir prêt. Puis Neal était un bon garçon, il ne ferait pas comme son père.

« J'arrêterai si tu me le demandes, mais je ne pense pas qu'il arrêtera d'en lire. »

Les hormones le travaillaient, il était un peu comme son père. Mais heureusement pour lui, plutôt que de s'enfoncer, il parla de l'ex de son fils. Chloé leur en apprit un peu plus et Abi sourit en grand. Pour ne pas aimer l'ex de son fils, elle ne l'aimait pas. Elle allait être une belle mère difficile à convaincre. Elle aimait bien trop ses petits pour les laisser partir avec n'importe qui.

« Est ce que t'en aimeras une c'est plus la question. Tu ne veux pas qu'il quitte tes jupes. »

Le papa était souriant pour taquiner sa femme. Il l'embrassa rapidement avant de reprendre le commandement de ses troupes. Ils avaient finis leurs activités et les regardaient être joueurs entre eux. Amoureux, il lui refit pleins de bisous et les petits rigolèrent. Sa le fit rigoler et il souriait en grand même s'il l'embrassait.

« Je vais arrêter d'embêter maman et aller mettre la table. J'ai besoin d'un peu d'aide. Chloé, Emilie au boulot. Vous vous occuper des assiettes et des couverts, je mets les verres et après on ira chercher le reste à la cuisine. »

Il entraina ses jumelles pour aller mettre la table et laissa sa femme avec les petits. Mais pendant qu'ils faisaient ça, il prit ses filles à part pour leur demander de faire quelques choses pour lui. Il les envoya chercher un album photo dans la cave et leur demande de le donner à Abi et pendant qu'elles s'occupaient de ça, il mit la table.

« Ma puce, tu peux venir là avec les petits. Tout est prêt pour manger. »

Walter fit venir sa famille à table et quand les jumelles revinrent, il leur indiqua leur mère.

« C'est pour toi, pour vous tous. »

Neal était dans l'adolescence, il était dans cette période ou les femmes devenaient des tentations à cause des hormones. Walter avait décidé de lui donner des magasines pour relâcher toute cette tension - il était passé par là et à cet âge là, il était déjà sous toutes les jupes -. Abi préférait ignorer, le garder à l'image d'un petit bonhomme à qui elle changeait ses couches il n'y a que peu d'années.

« Il grandit trop vite pour toi, on le voit tous. Mais il grandit quand même. »

La crise avait été évité de peu alors il avait prit ses jumelles pour mettre la table, mais les avait finalement envoyé chercher quelque chose d'autre à la cave là où il dormait. Il s'occupa de la table et appela sa famille. C'est à ce moment là que ses deux puces revinrent avec ce qu'il leur avait demandé. Cet album photo était spécial. Sa rouquine en faisait chaque naissance pour les petits, lui en avait fait un avec pleins de photos d'elle avec les enfants. De la naissance de la maman jusqu'à la maman poule d'aujourd'hui. Elle était parfaite dans ce rôle et il aimait la regarder faire, se le rappeler, en sourire.

« Voit ça comme un cadeau pour m'avoir donné une deuxième chance. »

Il en était à beaucoup plus que sa deuxième chance, mais ce n'était pas grave. C'était l'intention qui comptait et il avait mit beaucoup de cœur à le faire - depuis la naissance de leur premier enfant -. Se rasseyant à sa place, il servit tout le monde selon leur gout et regarda sa compagne. Elle n'avait rien dit, soit elle n'aimait pas l'idée, soit elle attendait qu'il ne soit qu'à deux pour en parler. Il préférait la deuxième solution. Sa femme, il y tenait, il s'était assez disputé avec elle aujourd'hui, alors il ne voulait pas se séparer à nouveau. Pas comme la prise de tête à propos du bacon ce matin.

« Tu me laisseras le compléter quand le petit arrivera. J'aurais encore pleins de photos à mettre... J'espère que tu aimes. »

Dit il soudainement tout timide, les joues un peu rougis. Il se rendait compte qu'il avait peur pour quelque chose qui ne faisait pas peur. Sa femme n'allait pas l'engueuler d'avoir fait ça. Elle allait le remercier, elle attendait juste d'être seule avec lui surement.

« Je t'aime Abi. »

Walter avait fait un cadeau simple à sa femme, mais elle semblait aimer. C'était chouette parce qu'il n'aurait pas su comment réagir si elle n'avait pas aimé. C'était quelque chose de très précieux à ses yeux. Aux yeux de sa belle aussi apparemment. Il reçut un baiser qui lui réchauffa le cœur, puis des mots doux qui le confortèrent dans sa position d'homme heureux.

« Bon appétit. »

Personne ne rechignait à manger, mais sa femme y mettait vraiment du sien. Elle semblait affamer. Il ne dit rien pour ne pas la couper, mais ça le tentait. La taquiner avait toujours fait parti d'un petit jeu ente eux. Cependant, il n'était pas à la recherche du conflit et préféra se taire. Fin il parla avec ses enfants et sa belle, mais pas de ça. Il aida même les plus petits à finir leurs assiettes. Une fois finis, il laissa tous ses petits partir jouer pour se retrouver en tête à tête avec Abi.

« Est ce que j'ai le droit à un autre petit bisou ? »

Il se pencha sur elle et chercha à avoir un bisou de sa part, elle semblait dire non pour jouer, mais après quelques secondes, elle se laissa faire. Il en profita et lui en refit plein. Le bonheur lui souriait enfin. un bonheur sans limites. Son comportement reflétait ce changement. Il était plus calme, plus serein. Plus câlin. Car même s'il n'avait jamais été radin de câlin avec sa femme, il n'en donnait que très rarement la journée. Il préférait l'intimité, loin du regards de leurs précieux enfants.

« Tu te sens mieux avec l'estomac plein ? »

Le jeune homme se mit à débarrasser la table en regardant sa belle. Il lui dit d'aller voir où était les enfants. il fit vite pour aller s'effondrer sur le canapé aux côtés de sa belle. Pour ses précédentes grossesses, elle avait toujours eu besoin de petites siestes, il espérait qu'elle en aurait besoin là, parce qu'il était claqué. Épuisé. Et un Walter fatigué était un Walter de mauvaise humeur.
Alors qu'il se mettait à somnoler sur l'épaule d'Abi, il se souvint d'un truc qu'elle avait fait pour lui à table. Logan qui était assis à côté de lui n'arrivait pas à tout manger seul, et il avait demandé de l'aide à sa mère qui était à l'opposé, cette dernière l'avait dit de se faire aider par son père. Certains l'auraient vu comme une corvée, lui le voyait comme un moment de partage avec son petit. Aujourd'hui, il n'aurait pas ce même point de vue tous les jours.

« Merci de me laisser l'opportunité de me racheter à leurs yeux. Ça compte beaucoup pour moi parce qu'ils représentent beaucoup à mes yeux; Ils sont le fruit de notre amour et on a beaucoup d'amour l'un pour l'autre. »

Walter était fatigué, mais en se mettant aux côtés de sa femme, il lutta un peu pour regarder l'album photo avec elle. Il y avait plein de bons souvenirs, pour les enfants, mais surtout pour eux. Puis ils pouvaient voir des petits yeux essayer de regarder par dessus leurs épaules. Mais bientôt il arrêta de lutter et s'endormit. Comme un bébé. Du moins, jusqu'à ce qu'un point vienne sur lui. Au début plutôt agréable, il reconnut le poids de son fils. Mais ce dernier appuya au pire endroit possible. Il ouvrit en grand les yeux et se mordit la lèvre pour ne pas hurler. Pas sur son fils, mais de douleur. Il se leva d'un coup en remettant le petit sur le canapé et partit dans la cuisine chercher les petits pois congelés. Il les cola sur son entrejambe. Un coup dans les couilles ça faisait mal, un enfant d'une quinzaine de kilos qui s'appuie dessus, ce n'était pas beaucoup plus agréable. Il souffrait et préférait rester dans la cuisine pour ne pas hurler sur son fils. Ce n'était pas de la faute de Logan, il avait juste voulu être câlin. La douleur semblait vouloir rester et il s'assit pour attendre que sa passe. Gardant les petits pois à où sa faisait mal. Pauvre mini Walter, il devait avoir mal eu aussi, mais de toute façon, il n'en aurait plus besoin. Plus d'enfant pour lui... Ça le déprimait d'y penser, parce que le petit dernier avait des chances de ne pas être de lui. Tout seul dans la cuisine, il ne resta pas bien longtemps. D'abord Logan pour voir si son papa n'était pas de trop mauvaise humeur, puis les jumelles, alors il les prit sous son aile et retourna au salon, sans lâcher les petits pois. Il vit le regard de sa femme sur les légumes.

« J'irais en racheter, ne t'en fais pas. »

Il retrouva sa place sur le canapé, et Logan vint sur lui. Sur ses genoux, car plus question que quelqu'un ne s'approche de sa fierté personnelle. Il reposa sa tête sur l'épaule de sa femme, pas pour se rendormir, mais en attendant que la douleur passe. C'était aussi le jouet préféré de la rouquine. Pour un câlin, l'enfant tenta de revenir plus prêt, mais le froid des petits pois le refroidit et il alla sur sa maman.

Walter avait mal, mais il ne gueulait sur personne, même pas sur son fils ainé qui se moqua de lui. Franchement, tout lui passait au dessus. La douleur finit tout de même par commencer à s'effacer et à ce moment là, la rouquine dit aux enfants qu'il était l'heure d'aller se coucher. Ils filèrent tous dans leurs coins, alors il rigola. C'était presque trop facile. Abi les avait bien éduqué. Il embrassa sa blondinette et lui promit de venir lui dire bonne nuit quand il aurait fait le tour à l'étage avec les autres. Le jeune homme ne mentit pas et alla vraiment aider les autres petits à se coucher. Il commença par Logan en l'aidant à enfiler son pyjama et surtout à se brosser les dents. Une histoire et extinction des feux. Puis les jumelles. Il parla un peu avec chacune d'elles avant d'éteindre la grande lumière, elles avaient le droit de jouer, lire un peu pendant une demi heure. Puis vint le tour de Neal. Lui n'avait pas besoin de lui, mais il voulait quand même lui dire merci de ne pas avoir fait qu'attaquer toute la journée. Alors il toqua, dit quelques mots à son fils, avant de filer pour aller dire bonne nuit à Maya. Mais avec elle, il passa un peu plus de temps. Il voulait se rattraper avec ses enfants, mais particulièrement avec elle.

« Fait de beaux rêves ma puce. »

Le papa finit de dire bonne nuit avec sa fille avant de sortir et d'aller au salon pour rejoindre sa femme. Les petits pois avaient disparus, surement à la poubelle et maintenant il était seule avec sa femme. Son short très court. Alors il lui fit un petit sourire coquin. Son entrejambe allait nettement mieux.

« Tu es déjà allée leur dire bonne nuit ? »

Il espérait que oui, parce qu'il avait des petites envies, qu'il ne pouvait que réaliser avec elle. Surtout que depuis ce matin, il avait envie de la mettre à nue. Il alla prêt d'elle et lui caressa la cuisse, remontant doucement jusqu'au bouton qui retenait le short. Il fit sauter le bouton et la regarda envieux.

« J'ai envie de t'enlever ton short. Mais on devrait monter dans notre chambre au cas où un monstre descend pour un encas. »

Abi pouvait se montrer très coquine alors lorsqu'il lui retira son bouton de short, elle devint complètement folle. Son regard s'enflamma et elle rit la main de son mari pour le faire monter à l'étage. Quelques années auparavant, lorsque Neal n'était pas encore né, il lui aurait fait l'amour dans les escaliers. A même le sol. Mais là il y avait trop de risque de se faire voir, alors il la suivit jusque dans la chambre dont il ferma la porte à clef. Sa femme se retrouva plaquée contre celle ci et il lui arracha son haut pour aller dévorer sa poitrine avec hardeur. Il était un peu brute, mais elle le connaissait comme ça. C'était sa manière d'être passionné. Il lui mordillait les seins et tout d'un coup, ce ne fut plus assez. Il lui fit descendre le short et baissa sa braguette. Son jean partit rapidement et il la regarda intensément avec un regard dur. Sauf qu'il se connaissait assez pour savoir que l'intensité qu'il avait en lui allait être trop violente pour sa femme. Plutôt que de la blesser, il s'allongea sur le lit et la laissa venir sur lui pour qu'elle puisse contrôler tout.

« Je te laisse chevaucher aujourd'hui. »

Le jeune homme tenta de se contrôler du mieux qu'il le pouvait en ne donnant aucun coup de reins. Pourtant il en avait envie, mais il regardait sa compagne se déhancher sur lui avec grâce. Elle le rendait dingue en faisant ça. C'était comme si elle ne se rendait pas compte du pouvoir qu'elle avait sur lui. C'est pour ça qu'après à peine quelques minutes, il ne tenait plus en place. Il était déjà au bord de la rupture. Il l'attrapa par les hanches et la fit tomber sur le lit. Passant de dessous à dessus, il se mit à genoux entre ses cuisses et joua du bout de ses doigts avant d'y ajouter sa langue. Elle était légèrement salé, et il se régalait en parcourant toute sa féminité du bout de sa langue. Il voulait qu'elle puisse avoir un orgasme avec lui, alors quand il la sentit assez prête. Il la surplomba et se glissa en elle avant de se remettre à lui donner du plaisir. Et ça venait aussi chez lui. Ses coups de reins se faisaient de plus en plus puissant jusqu'à ce qu'il ne tienne plus. Il enfouit son visage dans le cou de sa belle et grogna son prénom en atteignant son plaisir;

Faire l'amour à sa femme aidait toujours un grand moment de plaisir, de partage, mais il savait aussi qu'en ce moment, ils l'utilisaient comme moyen pour décompresser. Deux mois sans sexe, puis des disputes violentes... Ce n'était pas tout rose entre eux. Ils allaient mieux, mai il y avait du boulot. Surtout lui envers ses enfants.

« Je t'aime. »

Il ne pouvait s'empêcher de le dire, de le penser, c'était dans sa tête et encore plus depuis qu'il avait compris qu'il pouvait la perdre. Mais quand elle était ainsi dans ses bras, il avait presque l'impression d'être invincible. Elle était la pièce maitresse de sa vie. Il l'embrassa sur le front avant de tirer un drap sur eux. Il fatiguait, n'avait pas très envie de papoter, il voulait juste dormir et profiter. Et ses yeux disaient la même chose. Il ne tenta pas de se battre contre Morphée, il le suivit au pays des rêves. Le jeune homme lâcha rapidement sa femme pour retrouver sa position habituelle dans son lit, sur le ventre, calme et paisible, comme un enfant. Il se sentait bien, tellement bien qu'une tempête aurait pu passer au dessus de lui qu'il ne l'aurait pas remarqué. C'était surement le fait de dormir dans son lit. Car même si la veille, ils avaient dormis ensemble, ça avait été sur le canapé et le comptoir de la cuisine pour lui. Maintenant, tout se remettait dans le bon sens et il pouvait profiter à nouveau du bonheur qu'il avait construit avec sa femme depuis presque vingt ans.