Abigail n'allait pas le laisser comme ça alors qu'il n'y était pour rien. Ce n'est quand même pas de sa faute s'il est sexy. Normal que Beth craque pour lui. Alors elle lui offrit un câlin réconfortant puis elle lui dit clairement qu'ils allaient se débarrasser de la jeune fille. Hors de question qu'elle reste ici après ce qu'elle avait fait. Abi n'était pas folle non plus, elle n'avait pas envie de tenter Walter.
Elle lui offrit un sourire quand il la remercia puis elle resta dans ses bras à le regarder tout tendrement. Leur couple semblait aller beaucoup mieux aujourd'hui. Ça faisait du bien de ne plus se sentir seule dans son coin. Cela dit, elle aurait bien aimé une fin de soirée différente. Elle en eut un petit sourire espiègle.

_ J'aurais pas dis non pour une autre fin de soirée... mais c'est pas grave, on a tout le temps de se retrouver.

Elle lui colla un bisou alors que Beth revenait dans la salle. Abi la vit et elle quitta les lèvres de son homme mais elle ne quitta pas ses bras.

_ Prépares tes valises Beth, je t'appelle un taxi.

_ Mais je vais aller où ?

_ On te payes l'hôtel pour cette nuit, après tu te débrouilles. Fallait réfléchir avant de jouer les petites allumeuses.

_ Comme si j'étais la seule ici...

beth partit vers les escaliers alors que la rouquine fronça un peu les sourcils en lançant un regard à Walter. De quoi voulait-elle parler ? Savait-elle quelque chose à propos du passé d'Abi ? Ça l'inquiétait tout d'un coup.

Walter n'aimait pas la tournure de la soirée, mais heureusement qu'il avait sa femme. Elle le sauva de leur au pair en prenant le contrôle de la situation. Beth était virée. Et lui, il pouvait se consoler dans les bras d'Abi. Fin il y était bien jusqu'à ce que la jeune Anglaise ne débarque à nouveau, tout juste habillée, avant de lancer une remarque déplacée. L'avocat sentit sa colère monter et il prit donc la suite de la jeune fille.

Tu te prends pour qui ? Je te jure que si j'avais pas une famille comme la mienne, j'aurai pas hésité à t'en foutre une. Je déteste les petits gamines comme toi !

Il prit la valise de Beth et commença à vider son placard dedans pour qu'elle parte plus vite. Il ne faisait pas attention à bien ranger ou pas, c'était juste pour la faire partir. En quelques minutes, elle avait tout et il la poussa vers la sortie. Et à peine dehors, il lui balança quelques billets et ferma la porte à clef pour qu'elle ne revienne plus.
L'avocat réalisa enfin ce qu'il avait fait. Il avait viré l'aide de sa femme, elle allait se retrouver seule avec les enfants pendant qu'il était au boulot, ça allait être dur... Ils allaient devoir trouver une autre solution. Et pas un garçon au pair, parce qu'Abi était trop sexy pour qu'un jeune garçon lui résiste. Laissant la pression descendre, il alla au salon où sa femme était toujours et il la fit venir dans ses bras en lui embrassant le haut du crâne.

Je t'aime... mais ça va être dur pour toi sans elle. Tu vas t'en sortir ?

Abigail prit rapidement les choses en main. Elle vira Beth en lui disant d'aller vite préparer ses affaires. Mais la jeune fille fit une remarque qui ne passa pas inaperçu. Abi ne rajouta rien. Elle avait l'habitude des remarques des ados contrariés dans son ancien boulot d'assistante sociale mais Walter c'était tout autre chose. Elle le laissa monter s'en occuper et pendant ce temps, elle appela un taxi. Quelques minutes après tout était réglé, Beth était dehors et Walter revint vers elle tout tendrement. Elle lui offrit un sourire en relevant la tête pour le regarder.

_ Il faut bien.

Ce n'est pas comme si elle en avait le choix. Demain matin il faudra préparer les enfants pour aller à l'école et les y amener. Bon Neal et les jumelles pourront prendre le bus mais les deux petits, il faudra s'en occuper. Elle lui colla un bisou avant de reprendre.

_ On regardera demain comme s'organiser. En attendant on ferait mieux d'aller se coucher.

Elle enlaça sa main à la sienne puis l'emmena jusqu'à leur chambre. Une fois couché de nouveau elle reprit.

_ On pourra toujours trouver une autre au pair... un garçon de préférence.

Je partirais plus tard au boulot pour pouvoir emmener les enfants à l'école.

Dit il pour proposer une première solution pour le lendemain. Il ne voulait pas la laisser galérer alors que les triplés lui pesaient déjà beaucoup dans le ventre. Et c'est en s'installant dans le lit qu'elle sortit les mots exacts qu'il redoutait. Elle voulait un garçon au pair et ça c'était clairement non. Il n'en voulait pas et ne négocierait pas.

Je ne crois pas... Tu te ferais draguer et je ne supporterais pas. Pourquoi on ne tenterait pas de trouver une femme âgée, genre la soixantaine. Au moins on est sur qu'on aurait plus tous ces problèmes.

Walter s'installa à sa place dans le lit et prit sa femme dans ses bras. Ce n'était pas évident, mais lui il s'en moquait. C'était comme ça qu'il l'aimait le plus. Avec des courbes généreuses. En plus il pouvait sentir les trois petits monstres s'agiter, donner des coups et faire des galipettes à tout va.

Mais pour ce soir on va arrêter de parler de tout ça et profiter de ce qu'on a retrouvé aujourd'hui.

_ Ça te posera pas de problèmes ?

C'était super gentils de sa part de vouloir aider et s'investir auprès des enfants. D'ailleurs elle ne lui disait pas non parce que ça l'arrangeait bien qu'il emmène les petits à l'école à sa place. Ils montèrent ensuite se coucher et Abi parla d'une autre au pair. Après tout les jeunes ne devaient pas tous être comme Beth. Et puis pour ne pas prendre de risque, ils pourraient prendre un garçon. Mais là, elle avait oublié la jalousie de son époux. Ça la fit sourire.

_ Tu crois vraiment qu'un gamin de 18ans perdrait son temps à draguer une vieille pleine de gosses ?

Ça l'amusait tout ça. Cela dit il eut une autre idée. Embaucher une personne d'un certain âge. L'avantage ça serait que les enfants en auraient beaucoup plus peur. Mais Abi grimaça un peu.

_ Je sais pas. Ça me ferait tout bizarre de commander quelqu'un de plus vieux que moi.

Elle alla quand même se loger tout contre lui. Enfin autant que son ventre le lui permettait encore. Elle était bien là et puis les bras de son homme lui avait manqué. Alors elle profitait un peu en caressant du bout des doigts le torse imberbe de son homme.

_ Tu as raison... profitons un peu. Mais demain on passe à la vitesse supérieure.

Décidément elle réclamait vraiment du sexe, chose qu'elle n'avait jamais fait.

Walter ne devait pas être au tribunal le lendemain matin alors ça ne lui posait pas de problème. Il le voulait en plus, passer du temps avec ses enfants était important pour lui. D'ailleurs plutôt que d'engager quelqu'un il pourrait essayer de faire des efforts et de bosser à la maison quelques soirs par semaine plutôt que de rester au boulot. Il allait y réfléchir, parce que jusqu'à présent aucune solution de garde ne leur avait convenu.
Mais tout ça, se sera demain parce qu'il avait envie de profiter un peu ce soir. Il la voulait dans ses bras, lui faire des bisous et peut être plus. Quoi qu'elle semblait penser que tout espoir de sexe était reporté au lendemain.

Demain ? Pourquoi pas ce soir ?

Walter prouva son point en se redressant dans le lit pour pouvoir la regarder entièrement. Il y avait plusieurs endroits qu'il aimait particulièrement, mais il fonça droit vers la poitrine de sa belle. Il voulait la cajoler et lui montrer qu'elle était toujours aussi belle qu'avant à ses yeux.

Encore ou je dois attendre demain ?

Une jeune fille... Abi n'était pas très emballé ou alors en prendre une très moche. Un jeune homme, ça lui irait mais Walter montrait déjà sa jalousie. Une vieille ? Oui pourquoi pas. Mais ça serait bizarre. Abi aura du mal à lui donner des directives et puis elle ne se sentirait plus vraiment chez elle. Sans parler du fait qu'il y a de vieilles cougars, son homme sera une cible facile. Bref, ils auront du mal à choisir mais il le faudra bien. Walter a son boulot et Abi aura du mal à gérer jusqu'à la fin de sa grossesse. Et après l'accouchement ça ne sera pas vraiment mieux.
Mais pour l'instant il était un peu tard pour discuter de tout ça. Il valait mieux se reposer un peu. Bien qu'Abi n'oublia pas de réclamer un peu de sexe pour le lendemain. Elle eut un sourire quand il se mit face à elle en lui demandant pour tout de suite. Alors là, elle ne demandait pas mieux !

_ Non, non, continues !

Oh non elle n'allait pas l'arrêter. Ça fait plus d'un mois qu'elle n'a rien et qu'elle en meurt d'envie. Elle l'aida d'ailleurs à retirer son tee-shirt, comme ça il a sa poitrine dénudée rien que pour lui.

Walter était gourmand de sexe, mais ce n'était rien comparé à Abi, surtout que depuis quelques temps elle se lâchait complètement. Puis la grossesse aidait pas mal aussi. Un vrai bonheur... fin maintenant qu'ils se reparlaient et qu'il avait le droit de la toucher.
La rouquine l'aida à retirer le haut qu'elle portait pour qu'il puisse s'occuper de sa poitrine, mais ça ne lui suffisait pas alors il glissa sa main dans la culotte de sa belle pour la titiller. Il jouait avec ses doigts et avec sa langue, c'était vraiment bon pour lui. Une érection grandissait déjà dans son pantalon alors qu'il entendait sa femme gémir de plus en plus fort.

Tu veux jouir comme ça ou tu veux plus ?

Demanda-t-il haletant en la sentant de plus en plus humide. Il ne lui en voudrait pas de se contenter de ça, ou d'en vouloir plus. Elle était la reine, elle choisissait ce qui lui faisait envie. Jouir avec des préliminaires pouvaient être aussi bon que jouir grâce à une pénétration.

Alors ? Tu as perdu ta voie ?

Abigail n'a jamais été autant demandeuse que son homme. Walter a toujours été l'excité de leur couple, celui qui en veut toujours plus à n'importe quel moment de la journée. Abi a souvent du le freiner sinon ils se seraient retrouvé à faire l'amour à longueur de journée. Bon ça leur est déjà arrivé au tout début de leur mariage mais au fil du temps, avec l'arrivée des enfants et la routine,  elle avait du le freiner un peu. Et puis elle s'est toujours arrangé pour ne rien lui demander. C'est bien souvent lui qui a toujours fait le premier pas. Ce n'est pas qu'elle n'en avait pas envie, c'est simplement que son passé la hante et qu'elle n'a jamais voulu montrer son coté « allumeuse » à son homme. Ne pas lui montrer qu'elle peut être très coquine. Mais là, ce soir, elle se lâchait un peu. D'ailleurs elle ne se posait même pas de question, elle avait envie de lui et c'est tout.

Heureusement Walter n'est jamais dur à convaincre. Elle se retrouva les seins à l'air et son homme tout contre elle à la couvrir de caresses plus délicieuses les unes que les autres. La rouquine soupirait sous ses mains expertes jusqu'à ce qu'il se mette à parler. Elle ne répondit pas tout de suite et il sembla s'en rendre compte. Ça la fit sourire.

_ Attends, laisses-moi reprendre mes esprits.

Elle sourit espièglement de nouveau puis lui colla un baiser passionné tout en laissant une main aller caresser la bête. Ah ya tellement longtemps qu'elle ne l'a pas sentit tout tendu entre ses mains. Elle coupa alors le baiser et reprit en un sourire.

_ Je veux beaucoup plus que ça.

Abi se montrait gourmande et ça lui plaisait beaucoup. Il avait envie de plus lui aussi, mais si elle n'avait pas voulu, il ne l'aurait pas forcé. Il aurait juste patienté jusqu'au lendemain, ou au jour ou elle en aurait eu envie. Seulement, elle le voulait, et il ne fallait pas lui dire deux fois. Il se mit à genoux au milieu du lit et tira d'un coup sur le bas de pyjama qu'elle portait pour le lui retirer. La culotte suivit vite le même chemin. Walter savait qu'il ne tiendrait pas longtemps. Il avait envie et sa femme avait trouvé le chemin jusqu'à son érection pour le mettre en forme. Même s'il n'en avait pas vraiment besoin.

Je vais te donner plus.

Walter descendit du lit et la tira pour qu'elle ai les fesses au bord, il y cala un coussin pour qu'elle n'ai pas mal au dos et la pénétra sans plus attendre. Depuis le temps qu'il attendait ça, c'était divin. Il se perdit en elle, donnant des coups de reins en s'accrochant aux hanches de sa belle. On aurait pu croire qu'il était dans sa bulle, mais il était en fait très attentif à sa belle qui devait prendre du plaisir. Plus que lui !

Abigail mit du temps avant de lui répondre tout simplement parce qu'elle profitait de ses caresses. Mais il est évident qu'elle avait envie de bien plus que ça. D'ailleurs elle prit un malin plaisir à aller caresser son membre. Ça lui avait manqué de ne plus pouvoir le toucher comme ça. Elle se mordit ensuite un peu la lèvre quand il se leva d'un coup. D'ailleurs elle l'aida à la déshabiller puis à s'installer confortablement. Son homme a toujours été super adorable avec elle lors de ses grossesses. Les jambes en l'air, elle poussa un long soupir quand il entra en elle puis elle s'accrocha au drap en fermant les yeux sous ses assauts. C'était divin et elle ne tarda pas à prendre du plaisir. Et pas qu'un peu. Tant pis si les enfants l'entendent. Elle qui d'ordinaire étouffe ses gémissements pour ne pas avoir à répondre à des questions gênantes le lendemain, là, elle ne retint rien du tout et poussa des cris de plaisir à en réveiller les voisins.

Walter s'en donnait à coeur joie, il donnait des coups de reins pour le plaisir de sa femme, mais il en prenait beaucoup lui aussi. D'ailleurs il finit lui aussi par virer sa chemise qui lui tenait trop chaud, puis à déboutonner son pantalon qui lui tomba sur les chevilles. Sans s'arrêter de bouger en elle forcément.
Quand Abi se mit à crier son plaisir, il aurait voulu pouvoir aller l'embrasser pour ne pas qu'elle réveille tout le quartier, mais il ne pouvait plus à cause de son ventre. Alors il la laissa faire en se mordant fort la lèvre pour ne pas craquer tout de suite. Car la voir hurler comme ça avait un effet dingue sur lui, plus qu'elle ne devait le penser.

Abi...

Grogna-t-il en sentant son plaisir prendre le dessus sur le reste. Il se tendit et donna quelques coups de reins supplémentaires avant de devoir prendre appui sur le lit pour reprendre son souffle. Il était vraiment tendu et en même temps détendu. Tout était parfait à cet instant là. Fin ce fut jusqu'à ce que trois coups à la porte de leur chambre retentissent et que la petite voie de Logan ne se fasse entendre.

Abi n'avait plus crié comme ça depuis l'arrivée de Neal dans leurs vies. Ça faisait donc des années qu'elle étouffait ses cris comme elle le pouvait. C'était devenu comme une habitude. Mais ce soir c'était différent. La rouquine ne voyait que son homme et le plaisir qu'il lui offrait. Après des semaines d'abstinence, elle laissait le plaisir l'envahir et elle poussait des cris bien reconnaissable. Walter la suivit de près et c'est toute essoufflée qu'elle le regarda en esquissant un léger sourire. Elle s'était rarement montré autant coquine que ce soir. Mais tout fut coupé quand ils purent entendre des petits coups à la porte.

_ Eh merde...

la rouquine grimaça un peu et elle fit de son mieux pour se redresser avec l'aide de son homme. Seulement elle avait les jambes toutes tremblantes.

_ T'y vas ?

Après tout il irait plus vite à se rhabiller qu'elle. D'autant plus qu'il avait juste baissé son pantalon. Apparemment elle n'était pas la seule à être très excitée.

A peine avait il finit que Logan débarquait. Chouette ! Non pas chouette du tout. Walter n'avait pas envie de quitter sa belle et pourtant il voyait bien qu'il allait devoir parler à son fils. Que cette fois se ne serait pas sa femme.

Je lui dis quoi ?

Walter prévint Logan qu'il arrivait, mais il restait devant sa rouquine avec le pantalon aux chevilles. Il n'avait vraiment aucune idée de ce qu'il allait bien pouvoir sortir à son fils pour le convaincre que rien n'était arrivé à sa maman. Alors il continua de fixer sa femme en remontant son boxer et son pantalon, il avait besoin de réponse.

Je ne peux pas lui dire ce qu'on faisait. Il n'a jamais demandé ce genre de truc sur comment on fait les bébés et tout... J'aurais eu plus facile avec Neal. Petit il connaissait tout avant que je ne lui explique.

Les enfants c'est super mais ça débarque toujours au mauvais moment. Abi aurait adorée pouvoir profiter un peu plus de la tendresse de son homme. Mais manque de bol, Logan toquait déjà la porte en s'inquiétant pour la maman. C'était mignon comme tout. Abi demanda à son homme d'y aller et elle ne put s'empêcher de rire un peu en le voyant paniquer comme ça.

_ Je sais pas, inventes un truc. Dis-lui que je faisais un cauchemar ou que j'ai vu une grosse araignée. J'en sais rien, tu m'as trop retourné la tête pour que je te sorte un truc sensé.

Et voilà, elle était de nouveau entrain de l'allumer en un sourire ravageur. D'ailleurs elle ne chercha pas à se rhabiller et elle glissa sous les draps complètement nue.

_ Mais ne lui dis pas la vérité. J'ai pas envie de répondre à tout un tas de question comme on a du le faire pour Emily.

Leur petite luciole a sans aucun doute était la plus curieuse de tout. Comment on fait les bébés ? Pourquoi papa et maman s'enferment parfois dans leur chambre ? Et pourquoi maman fait de drôles de bruits ? Sans oublier la fameuse, papa la trouve où la petite graine ? Bref, elle ne voulait pas avoir à répondre de nouveau à tout ça.

Abi n'était pas d'une grande aide, elle voulait encore être câline et n'était pas prête à repasser en mode maman. Alors il prit son courage à deux mains et il partit ouvrir la porte où son fils attendait. Il avait toujours sa bouille de bébé, même s'il grandissait à une allure folle. C'était un petit garçon à présent et il avait peur parce que sa maman criait.

Elle a juste fait un cauchemar où... ou une araignée la mangeait. Mais je suis là maintenant, je vais m'occuper de maman. Toi tu devrais retourner te coucher parce qu'il est très tard et que demain tu as école.

Walter fit un bisou à son fils, ça eu l'effet espéré. Le petit sous le choc de la tendresse de son père repartit sans poser plus de questions. Il se retourna juste une fois pour faire un petit sourire à son paternel.
Le papa retourna dans sa chambre en fermant la porte à clef et défit son pantalon en moins d'une seconde. Il se glissa sous la couette et retrouva le corps chaud de sa femme qu'il entoura de ses bras en allant l'embrasser dans le cou.

Comment je m'en suis sorti alors ?

Abigail n'avait pas envie d'aller répondre aux questions de son cadet. Walter pouvait s'en charger pour une fois. Lui qui lui reproche souvent de ne pas lui laisser de place pour s'investir auprès des enfants, là elle lui offrait grand sa place. Elle le regarda partir en souriant puis elle l'écouta. Il était tout adorable, ça devait surprendre Logan. D'ailleurs le petit ne posa pas plus de questions et Walter pu revenir. Il ferma la porte à clef, ce qui voulait dire que leur soirée coquine n'était pas terminée. Puis il revint vers elle, entièrement nu cette fois-ci. Elle sourit en grand tout en passant une main sur sa nuque.

_ T'es sexy quand tu t'occupes des enfants comme ça.

En gros, oui, il avait super bien géré mais elle préférait parler de lui plutôt que des enfants. Elle l'embrassa ensuite. Un baiser tout tendre, plein d'amour et de douceur.

_ Je t'aime mon amour... promets-moi de ne plus d'éloigner. On devrait tout se dire maintenant. Plus de secret, plus de doute, on partage tout. Qu'est-ce que t'en dis ?

J'essayerai d'être plus avec eux à partir de maintenant.

Walter avait repris sa femme dans ses bras, collé contre elle il ne pouvait s'empêcher de se sentir bien. Pas forcément dans l'expectation de faire l'amour, il voulait juste profiter un peu du moment.

Je pense que tu as raison. Il faut qu'on communique plus, qu'on prenne plus de temps pour nous... J'ai envie qu'on ai enfin un peu de tranquillité après les triplés. Je ne t'en demanderai plus, c'est promis.

Il alla poser un baiser sur ses lèvres avant de se remettre à sa place. Il était bien, puis il ne s'en remettait pas d'avoir aussi bien gérer avec Logan. Le petit était reparti de lui même au lit sans pleurer, sans demander sa mère.

Elle était pas si mal cette soirée, non ?

Abigail eut un sourire quand il lui dit qu'il essayerait d'être un peu plus avec les enfants à partir de maintenant. C'est une chose qu'elle a toujours voulu. Cela dit elle ne lui a jamais trop laissé de place pour s'investir auprès d'eux, ce qui semblait avoir changé ce soir. Sans doute parce qu'elle a apprit à déléguer avec l'au pair. Maintenant elle pourrait le faire avec Walter. Et puis elle est fatiguée de toujours s'occuper de tout.
La rouquine profitait un peu des bras de son homme. Le fait de sentir sa peau nue contre la sienne était super agréable. Elle était juste heureuse à ce moment précis. Surtout qu'ils semblaient un peu sur la même longueur d'onde. Elle eut quand même un petit rire quand il lui dit ne plus lui demander de bébé après les triplés.

_ Je ne pense pas être capable d'avoir d'autres enfants après ceux-là... Tiens d'ailleurs on devrait réfléchir aux prénoms.

Il lui parla ensuite de la soirée et elle eut un regard tout tendre en souriant. C'est vrai qu'ils avaient su se retrouver. Cette journée avait été riche en rebondissement. Elle n'aurait jamais cru vivre tout ça ce matin en se levant.

_ A part Beth, oui, tout était parfait.

C'est toi qui choisit toujours, tu devrais continuer.

Walter voulait participer, mais il avait tellement peur de voir toutes ses propositions rejetées qu'il préférait s'abstenir. Pourtant il aurait eu l'impression de s'impliquer avec ces petits qui n'étaient peut être pas de lui. Mettre son grain de sel et dire "c'est les miens". Le grand brun ne préféra pas s'y attarder car la journée avait été bonne, il voulait que sa continue comme ça.

Elle est partie maintenant. On est tranquille.

Il l'embrassa sur le haut de la tête tout en continuant de caresser les petits. Il pouvait en sentir deux, parce que le troisième était caché tout au fond, derrière tout le monde. Mais dans le même temps c'était le plus gros. Il ne se montrait pas, mais il se goinfrait tranquillement dans son coin sans faire de bruit.

Dit moi quel prénoms tu as en tête pour le moment.

_ J'aimerais bien qu'on choisisse ensemble pour une fois.

C'était quand même quelque chose ça. Elle lui laisse de la place avec les enfants et elle l'autorise même à donner son avis sur les prénoms des bébés. À croire qu'elle est vraiment prête à lui laisser sa place de père. Et puis il avait fait tellement d'effort cette année qu'elle avait envie de lui faire confiance à cent pour cent.
La journée avait été excellente, hormis le passage Beth. Abi n'avait vraiment pas apprécie de la voir complètement nue devant son mari. Ça ne se faisait pas et puis elle était très jalouse.

_ Elle était jolie quand même.

Bah oui, il avait bien du regarder quand même. Elle était jalouse mais dans le sens boudeuse, pas dans le sens scène de ménage à l'horizon. Et puis il lui parla des prénoms alors elle retrouva le sourire en le regardant.

_ Toi d’abord... il ya juste Lucy que j'aime bien. surement parce que tu n'arrêtes pas de l'appeler lulu.

Donner son avis ce n'était pas encore quelque chose de normal pour Walter. Il n'avait jamais eu ce privilège et c'était étrange de voir Abi lui laisser un peu de place dans la vie des enfants. Il savait qu'elle n'avait jamais tout gérer pour lui faire du mal, plusieurs points étaient entrés en compte dans son comportement, mais aujourd'hui, il était surpris.

Qui ça ? Beth ? Non mais tu rigoles, elle était surtout beaucoup trop jeune.

Dit il en rigolant pour répondre à la moue boudeuse de sa femme. Cette dernière le faisait rire parce qu'elle savait mieux que quiconque qu'il n'aurait jamais craqué. Que Beth n'était pas sexy à ses yeux, surtout quand elle était là. La jolie rouquine qu'il avait épousé était parfaite à ses yeux.

J'aime bien Lucy... Et aussi Lily. Pour les garçons je ne saurais pas t'aider par contre.

Il trouvait plus facilement des prénoms de filles que de garçons, mais il devait toujours beaucoup y réfléchir parce qu'il ne voulait pas que ses petites portent le même prénoms qu'une fille avec qui il avait pu coucher durant sa jeunesse. Mais ça Abi ne le savait pas.

savoir que son homme a pu profiter de la vue du corps d'une autre femme n'était pas très agréable. D'autant plus que cette femme n'a que 18ans et qu'elle est très jolie. Une belle petite rouquine. Abi ne put qu'en faire une petite remarque en une moue boudeuse. Elle aurait préféré qu'il ne la voit pas.

_ Jeune mais attirante quand même. À 18ans, elle a tout pour elle.

Il rigolait mais elle, elle ne voyait que ce que Beth avait et qu'elle n'avait plus. À bientôt 40ans, après 5 grossesses, Abi n'est plus de toute fraîcheur. Alors elle avait peur que son homme trouve mieux ailleurs. Même si elle sait qu'il aurait pu le faire quand il a su son passé. Elle a entièrement confiance en elle mais ça n'empêche pas qu'elle a peur de perdre son homme.

_ On a qu'à se partager le travail. Je trouve trois prénoms garçons et toi tu t'occupes des trois filles.

Puisqu'ils ne savent pas le sexe des bébés, autant prévoir tout les prénoms.

Fin je me souviens d'une petite anglaise qui avait vraiment tout pour elle... Rien à voir avec Beth. Beaucoup plus belle, beaucoup plus... Je l'ai épousé. Et depuis elle est devenue encore plus belle. Parfois je me demande comment elle fait, puis je me rappelle qu'elle est magique.

Walter ne mentait pas quand il disait qu'il trouvait Abi magnifique, mais elle avait toujours un peu de mal à croire qu'il allait rester avec elle jusqu'à la fin de sa vie. Et pourtant... Ce n'était pas parce que c'était dans leurs voeux de mariage, c'était juste qu'il le voulait vraiment, il l'aimait.

Dans ces cas là j'aime bien Lucy, Lily et Lou. Mais tu ne veux pas trois filles... Tu sais que je serais le plus heureux si on avait trois petites rouquines. La même bouille que toi. Je serais vraiment aux anges. Les filles c'est plus facile que les garçons... même si je dois faire peur à leurs copains. Je préfère. Je loupe tout avec Neal...

Abi et sa jalousie, c'est tout une histoire. Elle l'avait beaucoup été au tout début de leur relation. Surtout parce que Walter avait un groupe d'amis et énormément de filles qui lui tournaient autour. Au fil du temps, elle a réussit à se calmer un peu mais ça n'empêche pas qu'elle soit jalouse quand même. C'est une marque d'amour. Elle n'a pas envie de le partager. Et puis il est tellement séduisant qu'aucune femme ne lui dirait non. Cela dit il arriva à la faire rire. Elle passa une main sur sa joue en lui collant un bisou tout tendre.

_ Je sais pas comment j'ai fais pour t'aveugler comme ça ! Mais ça me plait !

Ils parlèrent ensuite prénoms et elle eut un sourire quand il lui en sortit direct trois de filles. Ça la touchait parce que ça voulait dire que pendant son mois d'indifférence totale, il y avait beaucoup réfléchit quand même.

_ Tu veux des petites rouquines à chaque fois. Mais j'aime bien tes trois prénoms.

Elle allait devoir réfléchir aux prénoms garçons maintenant. Elle en avait des tonnes en tête mais tout comme lui, ça lui plaisait bien l'idée que les trois prénoms commencent par la même lettre.

_ Neal est a un âge difficile. Même avec moi il n'est plus pareil. Je n'arrive plus à savoir tout de sa vie et il se mets à mentir. C'est l'adolescence chéri, tes princesses vont y passer aussi et si elle me ressemblent, ça sera pas beau à voir !