Cà y est, le moment est venu de voter pour le noël que vous préférez. Nous sommes que deux à participer, peut-être serons-nous plus la prochaine fois^^. Allez voter, vous avez une semaines pour faire votre choix !

_ Abi, viens voir princesse, il neige !!
Planté devant la fenêtre, Tim regardait les flocons tomber abondamment alors que du bruit se fit vite entendre dans les escaliers. Il se retourna juste à temps pour sourire en voyant sa petite rouquine d’à peine 6ans débarquer en courant jusqu’à lui, le poussant un peu pour passer devant lui et regarder le manteau blanc s’installer doucement.

_ On va faire un bonhomme de neige papa ? steuplait !!!!

Devant ses grands yeux azurs pétillants d’envie, il ne résista pas très longtemps. Emmitouflés tout deux dans une grosse doudoune, armés de gants, d’écharpes et de bonnets, ils sortirent en riant dans la cour bien enneigée. Ils passèrent près d’une heure dehors à faire ce gros tas de neige, à se battre à coup de boules formées à la va-vite ou encore à se courir l’un après l’autre. Les rires fusaient et Nelly les regardait en souriant par la fenêtre de la cuisine.

*Fin du flashback*

Le bonhomme ne fut pas fantastique mais l’heure passée dans le froid fut inoubliable. Si bien qu’en ce 24 décembre 1984, Abigaïl se remémore ce souvenir. Ses joues sont baignées de larmes. Elle est seule dans cette chambre impersonnelle qu’elle occupe depuis quatre mois. Du haut de ses 14 ans, la jeune adolescente vit son premier Noël en tant qu’orpheline. Et inévitablement, elle repense à ses Noëls perdus à tout jamais. Parce que Noël sans famille ne ressemble à rien. L’adolescente, renfermée sur elle même depuis la mort tragique de ses parents, n’a pas voulu participer aux festivités. Cela fait quatre mois qu’elle ne parle quasiment plus, elle reste enfermée dans sa chambre et ne suit pas en cours. Elle attend que le temps passe, elle prie pour que le seigneur lui rende ses parents ou pour qu’elle les rejoigne au plus vite. Elle se nourrit à peine et fait peine à voir tellement elle est devenue maigre. Alors évidemment, quand les éducateurs et psychologues ont voulu qu’elle participe à la décoration de l’établissement ou de l’énorme sapin qu’ils ont mit dans la grande salle de l’orphelinat, Abi a refusé catégoriquement. C’était des choses qu’elle ne voulait faire qu’avec sa famille, pas avec des étrangers.

*Flashback*

_ Il est énooorme !!!

_ J’allais quand même pas ramener un sapin riquiqui, n’est-ce pas princesse ?

_ Il est génial papa !

Nelly rigolait, elle avait beau protester, ces deux là se liguaient toujours contre elle. Le sapin de cette année là devait bien faire 1m80, les meubles durent être déplacés pour qu’il entre à la place qu’il devait occuper chaque année. Abi était émerveillée, jamais son père ne lui avait ramené un sapin aussi grand. Pendant que son père installait cet arbre vénéré pendant la période de Noël, Nelly et sa fille préparaient les décorations qu’ils s’appliquèrent ensuite à installer tous ensemble. Le moment fut agréable et les taquineries se mêlèrent aux fous-rire. Au final le sapin ne ressemblait à rien mais peu importe, le principal fut ce moment passé à rire ensemble en déposant des boules de toutes couleur dans cet arbre coupé trop jeune.

*Fin du flashback*

C’était le noël de ses 10 ans et elle s’en souvient comme si c’était hier. Au fond çà ne remonte qu’à un an mais çà semble bien loin maintenant. La jeune adolescente est assise sur son lit, les genoux repliés contre sa poitrine naissante. Le regard dans le vide, elle a perdu l’éclat qu’elle avait dans les yeux. Les sapins, elle ne veut plus en décorer. Elle ne veut pas célébrer Noël sans ses parents, c’est impensable. Pourquoi les lui avait-on enlevés ? Elle n’avait pas mérité çà. Pourquoi se retrouvait-elle seule, ici, le jour de noël ? Ne dit-on pas que Noël est la fête familiale de l’année…

*Flashback*

_ Dépêches-toi maman, on va arriver en retard et papy va encore râler.

_ Ton grand-père râle toujours, çà ne changera pas grand-chose.

Abigaïl retint un petit rire, sa mère avait raison. C’était son 13ème Noël et elle ignorait que çà serait le dernier avec les être qu’elle aimait le plus au monde. Ils s’engouffrèrent enfin dans la voiture de son père et ils prirent la route rapidement. Vingt minutes plus tard, ils arrivèrent à destination. Comme tous les ans, ils passaient Noël en famille, dans une salle louée pour l’occasion. A peine arrivée que la jeune adolescente de 13ans alla rejoindre ses cousins. La soirée se déroula parfaitement bien, les rires étaient présents, le repas fut succulent et cerise sur le gâteau, Abigaïl échangea son premier vrai baiser avec un ami de son cousin. Pour çà, ils s’étaient planqués dans un coin de la cuisine et ce fut le jeune garçon qui fit le premier pas. C’était maladroit mais Abi eut droit à son premier baiser. Cela dit ce fut beaucoup moins romantique quand ils se firent capter par le grand-père qui s’amusa à les faire fuir en rouspétant, riant tout seul une fois qu’ils eurent détalés comme deux gamins prit en faute.

*Fin du Flashback*

Elle a perdu ses parents, mais pas toute sa famille. Mais où donc sont-ils aujourd’hui ? Bien sur qu’ils sont tous réunit, dans la grande salle que ses grands-parents paternels auront réservés des mois à l’avance. Hors personne n’est venu la chercher. Certain enfants de l’orphelinat ont eut l’autorisation de rejoindre un oncle, une tante ou même un ami pour fêter Noël hors des murs de cet établissement déprimant. Abigaïl n’a rien reçu. En plus d’avoir perdu ses parents, la jeune fille doit aussi faire face à ce déchirement familial qu’elle ne comprend pas.

Abigaïl fêtait Noël avec toute sa famille chaque année. Ils se retrouvaient, parents, grands-parents, oncles, tantes, cousins, cousines, tout le monde était là. La fillette aimait çà, comme tous les enfants. Ils passaient le réveillon à rire, à danser, c’était agréable. Et aux douze coups de minuit, tous allumaient une bougie. C’est ce moment qu’Abigaïl garde de ses souvenirs d’enfance. Ils étaient une quinzaine, silencieux, allumant leur bougie. Ils célébraient la naissance de Jésus ainsi, puis s’en suivait la traditionnelle ouverture des cadeaux.

*Flashback*

_ Les enfants, il est presque minuit, venez donc ici.

Grand-mère venait de parler et quand mamie parlait, tout le monde se taisait. C’était le respect qui voulait çà. Abigaïl vient d’une famille où le respect et les bonnes manières sont de mises. Ils approchèrent tous en silence de leur grand-mère qu’ils vénèraient tous. Elle leur distribua à chacun une petite bougie, puis ils attendirent en silence. La plupart d’entres eux regardaient cette femme aux cheveux blanc. C’était elle qui donnait le signal chaque année. Ils n’allaient jamais à la messe de minuit mais ils ouvraient les fenêtres pour entendre le clocher de l’église sonner. Quand le premier coup retentit, elle hocha doucement la tête. Les enfants sourirent et tous ensemble, ils allumèrent les bougies, aidant les plus jeunes. Puis ils restèrent une minute comme çà, en silence.

_ Et maintenant… c’est l’heure des cadeaux !!

Le silence se brisa aussi vite qu’il était venu, les enfants explosèrent de joie et Abi, comme ses cousins, se rua jusqu’à cet énorme sapin où tout les cadeaux s’étaient entassés devant.

*Fin du Flashback*

Certaine famille prépare cette fête des mois à l’avance, certaine autres font tout à la dernière minute. Il n’est pas rare de voir des gens se presser dans les magasins le jour même du réveillon pour trouver Le cadeau qui fera toute la différence. Certains ont des traditions, le sapin en fait partie, des bougies, la crèche, la messe de minuit, un mets spécial sera la tradition pour d’autres. Et jamais on ne remet çà en cause. C’est normal, c’est comme çà. Et jamais, ô grand jamais, on imagine perdre tout çà.

La tradition de la famille d’Abigaïl, c’était ces bougies qu’ils allumaient tous ensemble. Et il est évident que l’adolescent ne c’était pas rendu compte que ce serait la dernière fois qu’elle pourrait le faire. Aujourd’hui, Abi pleure, seule dans sa chambre. Elle a refusé de se joindre aux autres pour le repas qu’organise l’orphelinat. Elle préfère la solitude. De toute façon, personne ne fera le pudding traditionnel que seule sa grand-mère sait faire. Personne n’ouvrira les fenêtres pour entendre le clocher… personne n’allumera de bougies.

Il est déjà minuit moins cinq. Abigail sait qu’à cet instant précis, quelque part dans Londres, sa grand-mère réclame le silence. Elle relève la tête, ses yeux sont rouge et ses joues imbibées de larmes, mais elle se lève. Que va-t-elle faire ? Ouvrir sa fenêtre. Sa main est tremblante quand elle entend le premier coup sonner. Il est l’heure. Elle est loin d’eux. La jeune rouquine sort alors de la poche de son pyjama quelque chose qui est interdit dans l’enceinte de l’établissement… un briquet. Et une bougie. Elle ferme les yeux, inspire profondément et imagine le petit hochement de tête de sa grand-mère, elle ouvre les yeux, regarde la bougie et imagine le sourire rassurant de son père qui lui prends le briquet des mains pour éviter qu’elle ne se brule, elle imagine aussi la main de sa mère qui vient s’enlacer à la sienne. Les larmes coulent de nouveau sur son visage éteint de toute envie de vivre. Puis, tremblante, elle allume sa bougie, seule dans sa chambre. Elle attendra une minute, le regard fixant la flamme. Et quand le moment fut arrivé d’éteindre la bougie… elle la jeta sur son lit, enflammant les draps qui se consumèrent à une vitesse folle. L’adolescente, ne bougea pas d’un pouce, impassible et le regard perdu dans les flammes qui grandissent devant elle.

Le 24 décembre 1984, son quatorzième Noël, marquera sa toute première tentative de suicide…

« Elliot! Lâches cette console de jeux et viens nous aider à préparer! »
« Ok! J'arrive, je termine ma mission avant! »
« Non tu viens tout de suite parce que je suis sure que cette mission va durer des heures! »
« Mais non maman je te jure qu'elle est bientôt terminé! Deux minutes! »
« Pas dans trois heures sinon c'est toi qui va tout faire! »
« D'accord maman! D'accord! »

Je repris ma partie là où je l'avais laisser pour pouvoir entendre ma mère. Je détestais préparer noël. On passer toujours beaucoup de temps à tous préparer et on utilisait tous ça en à peine une soirée. Bref je terminais ma mission et éteignis avant grand regret ma console. Même si j'avoue que cela avait durer beaucoup plus que deux minutes. Pourquoi? C'était tellement plus intéressant de casser la tête à d'autres que de mettre des boules sur un sapin... Je descendis en bas. Mes parents étaient tous les deux entrain de faire le sapin. Ils avaient l'air tellement amoureux, c'était tellement mignon. J'aimais la période de noël, tout était décoré, tout était beau. Les gens étaient heureux et la neige était présente. Les enfants étaient joyeux et riait aux éclats dans les parcs. C'était magique! Mais bon quand noël rimait avec Bennet là plus rien n'allait! Et j'avais plus qu'une seule envie, que noël se termine et que ces fous s'en aille alors qu'ils n'étaient même pas encore arrivés. Je n'aimais pas ma famille. C'était tout des abrutis de riches qui ne pensaient qu'avec leur porte monnaie et qui méprisaient les pauvres ou les gens n'ayant pas les moyens de se payer une porshe ou une villa sur la plage en Californie.

« C'est bon je suis là! Qu'est-ce que je dois faire? »
« Soit la cuisine, soit la décoration. Tu préfères quoi? »
« La cuisine! Je vais aller faire à manger. Il y a quoi à faire au juste? »
« Toutes les recettes sont sur le plan de travail. »
« Ok! Bon ben je vais attaquer tout ça! »
« Merci Elliot. Oh! Heu au passage, sais-tu quand Elena rentre de ses vacances? Ce serait sympa qu'elle vienne un peu à la maison. Tu ne trouves pas? »
« Elena ne rentrera pas avant la rentrée des cours maman et arrête de croire que nous sortons ensemble. C'est juste ma meilleure amie. »
« Je sais, je sais mais... »
« Non, il n'y a pas de mais. Je vais faire ce que je dois faire. Salut! »

Je partis donc dans la cuisine faire ce qu'il y avait à faire. Heureusement que j'aimais bien ça! Sinon j'aurais passer une journée affreuse. Je commença la préparation du dessert car il fallait que ça prenne le temps de prendre le froid. Une heure après je m'attaqua à l'entrée. J'en avait une tonne à faire, nous allions être une cinquantaine. Ensuite je me mis au plat principal. Je passa donc une bonne après midi dans la cuisine. Personne ne vint me déranger. Personne n'avait le droit de venir dans la cuisine quand j'y étais de toute manière sinon ils se faisaient jetés dehors. J'aimais bien cuisiner tranquille et écouter MA musique et non pas la leur. Je n'aimais pas les gens qui allait venir ce soir. Ils étaient tous différents en caractère. Ils ne pensaient qu'à l'argent et à pleins de choses qui n'intéressaient personnes. Même mes cousins étaient des abrutis! Ils ne savaient même pas se servir d'une playstation et ne savait même pas comment s'allumait un bédo... Enfin bref, le point positif c'est qu'il allait y avoir de l'alcool. Les préparations terminées, j'allais me préparer. Costard-cravate pour l'occasion. Tout était parfait sauf mes cheveux. Ils étaient en bataille mais c'était fait exprès! C'était pour embêter mes oncles et mes tantes. Avec eux tout devait être parfait mais moi je n'en avais pas envie alors! J'étais dans ma chambre quand les premiers invités arrivèrent. Je me fumais un bon joint, j'en avais besoin si je voulais tenir la soirée avec eux. Enfin, à 21h30 j'avais les potes qui venaient me voir, ça me ferait une petite distraction. Ma mère m'appela. Je descendis.

« Elliot! C'est quoi cette tenue! Tu aurais pu prendre soin de tes cheveux quand même! »
« Ouais... Mais ce sont mes cheveux alors que ça vous plaise ou non c'est pas mon 'blème! Et puis moi au moins j'ai encore des cheveux! »
« Elliot comment tu parles à ton oncle! Et reste poli veux-tu! Tu dois le respect aux anciens »
« Je lui parle comme il me parle maman! Et si je dérange je peux partir! Ça fera plaisir à tous le monde! J'en suis sur! »
« Non, tu ne t'en vas pas! Tu restes ici! C'est noël et noël ça se fête en famille. Un point c'est tout! »
« Ouais c'est bon ok! J'ai compris. Heureusement que j'ai ma meilleure amie avec moi. Vive ma console de jeux!! »

Pourquoi est-ce que il fallait que j'ai des parents plus proches d'eux que de moi? A part mon père qui lui riait aux éclats quand j'envoyais balader mes oncles. Lui non plus ne les aimait pas trop mais c'était pour faire plaisir à ma mère qu'il les invitait à chaque noël. Nous nous mirent à table. Le champagne coulait à flot. C'était mon pêché mignon et pourtant je n'avais que 15 ans. Mais j'étais tellement mur que mes parents ne me disaient rien. Et puis ils n'avaient rien à dire de toute manière. Le repas se passa avec comme compagnie le champagne et ma console de jeux portable! Je laissais les autres à leurs discutions inutile et jouait comme un gamin. Je savais que c'était malpoli, mais je m'en contrefichais. Quand les potes m'appelèrent je sortis sans rien dire à personne même si j'entendis un: abruti de gosse. Je lança un regard mauvais et partit. Après deux joints de partit et une bouteille de vodka avalé je retourna à l'intérieur rempli de neige. Je planais totalement quand je retourna à ma place.

« Hey maman papa je peux invité mes potes pour la soirée ou pas? Parce que c'est un peu mou franchement. »
« Ben c'est sur que ce ne sont pas les fêtes que tu organises habituellement mais il faut t'adapter. »
« M'adapter? M'adapter à quoi? A me faire traiter d'abruti de môme? »
« D'accord invites les mais à une condition, je ne veux pas que vous retournez la maison! Et tu devrais quand même faire un effort avec eux. C'est ta famille quand même! »
« Super! Merci! Et puis de tout façon vous êtes là alors comment pourrais-je retourner la maison? Et pour votre information ma famille j'en ai pas. A part vous deux. Mes amis sont plus importants que ces gens là en tous cas! »

Nous nous sommes couchés à quatre heure du matin, j'avais passé la soirée à danser tout seul comme un abruti avec mes amis que j'avais invité à entrer. Nous au moins nous savions nous amusé pas comme ses vieux machins qui nous regardaient comme si nous étions des extraterrestres. Mêmes mes cousins restaient assis sur un chaise à parler d'argent et … travail. Tous ce qui était nul à parler surtout un soir de noël. J'avais eu beaucoup d'argent. C'était surement la seule chose positive qui émanait de ces gens qui me servaient de famille. Par mes parents j'avais eu des tonnes de jeux vidéos. C'était super! J'avais déjà terminé tous ceux que j'avais déjà. Je crois que sans mes amis j'aurais passé une soirée pire que les précédentes. Mais bon comme on dit: la chance finit toujours par tournée et pour moi ça avait été ce soir. Je vous souhait à tous un très joyeux noël! Amusez-vous bien et surtout, j'espère que vous avez été sage et que vous aurez tous ce que vous avez demander au papa noël.

bah alors, personne ne vote ? je vous rapelle quand même que vous pouvez voter anonymement ou au contraire en expliquant pourquoi. allez soyez pas timide voyons XD